La foi s’apparente à un engagement qui, même réfléchi et argumenté, contient toujours une part d’irrationnel.
Croire, c’est aussi donner son assentiment. La foi s’apparente à un engagement qui, même réfléchi et argumenté, contient toujours une part d’irrationnel. Si ce n’était pas le cas, la croyance se confondrait avec le savoir et la foi ne se distinguerait pas de la raison. Pour Newman, cependant, le libre assentiment du croyant ne peut se réduire à l’acceptation passive d’un dogme, d’une «vérité» gravée dans le marbre. Il consiste à se mettre en chemin, à s’engager dans une direction avec l’espoir – et seulement l’espoir – d’arriver à bon port.